La construction

Planification et standardisation et l’optimisation du chantier pour la construction d’un cadre de vie unique

La construction d’Arvida s’est échelonnée sur plusieurs années et s’est amorcée à l’été 1926; pendant que l’usine produisait ses premiers lingots et que l’on édifiait aussi ses premières églises et écoles, 270 maisons ont été construites en 135 jours. Dans le grand plan urbain, établi sur les 2 400 hectares acquis par l’entreprise pour bâtir sa métropole aluminière, les secteurs les plus près de l’usine ont pour ainsi dire surgi de terre. 

Le développement résidentiel se poursuit, toujours selon les principes de rationalisation, qui optimisaient la rapidité de la construction, tout en diversifiant les modèles de maison à partir de leurs composantes architecturales, et porte à plus de 2000 unités le parc résidentiel d’Arvida. Il fait appel à des créateurs de renom, tels les Barott, Desgagné, Fetherstonhaugh, Durnford et Wiggs. En 1942, afin d’assurer à la municipalité un rayon d’action croissant, la compagnie d’aluminium crée au sein de celle-ci une novatrice commission d’urbanisme, présidée par nul autre que Frederick Todd, qui veillera à la préservation du paysage de la ville et de ses monuments, dont l’unique pont d’aluminium. 

Au tournant des années 1950, des maisons se construisent à l’initiative de particuliers, s’intégrant dans le plan d’urbanisme original.

Arvida, devenue ville, capitale et métropole, avait rempli toutes les promesses qu’esquissait son ultime dessein.

Rail de construction

Les débuts de la « ville construite en 135 jours » : rue Deville, un wagon, sur des rails, distribue les matériaux de parcelle en parcelle.
Crédit : Rio Tinto Alcan (Montréal)

Arvida, construction de la rue Oersted, 1926.
Crédit : Rio Tinto, Saguenay

Construction de la rue Oersted

Rue Burma

Rue Burma.
Crédit : Rio Tinto Alcan

  Site officiel de la Ville de Saguenay